Le renouveau de L'Arabica antillais !!!
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L'introduction du café aux Antilles est l'œuvre du gouverneur d'Amblimont, car c'est en 1699 qu'il fait la demande ''d'envoi de café, qui n'eût point passé au feu''. En 1700 des graines sont envoyées à Saint-Domingue. En fait il semblerait que c'est entre 1705 et 1720 le caféier est introduit en Martinique et en Guadeloupe |
, sachons qu'une controverse subsiste sur l'origine du café des Antilles. Le caféier est généralement planté pour un bonne productivité entre 200 et 600m d'altitude. Il fleurit trois ans après avoir été planté. Le fruit arrivant à maturité huit mois après la fleuraison, en général de mars à octobre, |  |
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les fruits sont récoltés d'octobre à février. Après en avoir ôté l'enveloppe cartilagineuse, les grains sont lavés à grande eau puis séchés au soleil. Après vannage et triage le café est enfin prêt à la vente. L'arabica, le robusta et le Liberia sont trois espèces connues aux Antilles. |
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Le caféier Arabica est une plante 2 à 6 m de haut aux grande feuilles vertes de 6 à 20 cm. Les fruits sont des drupes vertes puis rouges à maturité. Le fruit d'environ 1.5 cm de long contient deux graines semi-ovoïdes entourées d'une pulpe. |  |
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Le robusta est un arbuste, les fruits verts puis cramoisis à maturité sont des drupes ovoïdes de 10 à 15 cm les graines mesurent de 8 à 10 mm. Le Liberia est une plante de 1.5 à 2m, les fruits rouges à maturité sont des drupes ovoïdes de 10 à 15 cm. |
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Concurrencé d'une part par la canne à sucre et le café en provenance d'autre pays, par les lourdes taxes qui frappaient le café antillais d'autre part, cette filière d'activité va perdre de son importance, jusqu'à disparaître presque complètement. | 
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Ne négligeons pas l'impact des maladies foudroyantes qui ont ravagé les plantations, en particulier celles de Grande-Terre (Guadeloupe). En Martinique, la production industrielle de café disparaît totalement à la fin du XIXe siècle. |