Les combats de coqs ont été introduits aux Antilles par les espagnols. Et c'est une véritable passion qui aujourd'hui est aussi populaire que les courses de chevaux en Europe. La plupart des communes possèdent leur propre ''pitt'' (arène de terre battue entourées de gradins où se presse une foule de passionnés).

La période des combats se situe à la saison sèche (carême) et donne lieu à des rencontres officielles et des paris qui soulèvent les passions. Les coqs ont droit à une extrême attention de la part de leurs propriétaires. Ils sont nourris, massés, entraînés comme de véritables athlètes. Les éleveurs rasent la tête des coqs, leur plument le cou et le ventre.

Les parties dénudées sont ensuite badigeonnées de tafia avant d'être exposées au soleil. Les jours qui précèdent le combat, les coqs sont soumis à un régime alimentaire très particulier, ils sont nourris de boulettes de sardines, mélangé de jaune d'oeuf et d'huile de foie de morue.

Pitt Clery à Rivière-Pilote

Avant le combat, tout un cérémonial est respecté: Pesée, pose des ergots, mise en condition, présentation du combattant au propriétaire adverse. Tous les coups ont leur dénomination. Ainsi le coup porté au pectoral est nommé "coup d'blanc ". Le"Mangé bec "annonce une proche défaite de l'adversaire.

Les combats de coqs, ont même inspiré la langue créole, ainsi "Hé Ti Coq" "jeune homme ! "est très souvent utilisé.

LES COMBATS DE MANGOUSTES ET DE SERPENTS

Ces combats sont davantage une distraction pour les touristes. Il n'en sont pas moins fort distrayants, bien que l'issue en soit souvent connue d'avance. En effet, il est rare que la mangouste ne réussisse pas à tuer le serpent. Cela arrive cependant si elle se fait mordre à un endroit de son corps qu'elle ne peut lécher. Dans la nature, pourtant, la mangouste évite de s'attaquer aux serpents. Elle n'en a pas moins contribué à faire baisser le nombre de serpents dans l'île, et ceux-ci sont devenus fort rare aujourd'hui. La présence des serpents dans les Antilles reste un mystère. Certaines îles en étaient infestées, d'autres n'en ont jamais eu.

Le Trigonocéphale, serpent venineux de la martinique voisin des crotales, il est mortel. Seules la Martinique et Sainte-Lucie ont le triste privilège de le posséder.